En Ouzbékistan, découvrez une partie féerique de la route de la soie, sa culture séculaire et ses paysages abandonnés.


Aucune ville de la route de la soie n’est aussi évocatrice que Samarcande. Et à raison ! L’époustouflante beauté des monuments charme tous ceux qui visitent la ville. Au XIVe siècle, Timour, dit Tamerlan, rêvait d’en faire le point de départ pour rétablir le royaume mongol de Gengis Khan. Sous son règne, l’Ouzbékistan devint le cœur de l’Asie centrale, avec la splendide Samarcande pour capitale. Les mosaïques bleu azur du Régistan, ancien cœur de ville de Samarcande, l’impressionnante mosquée Bibi-Khanym avec sa vaste cour intérieure, et Shah-i-Zinda, de loin la nécropole la plus riche du monde musulman, témoignent aujourd’hui encore de cette période glorieuse.

Du train, on profite au mieux des vues sur les vastes plaines désertiques, les caravansérails et bazars disséminés au loin. L’arrêt suivant, Boukhara, nous fait découvrir une ville sur laquelle le temps ne semble pas avoir d’emprise. C’est aussi la ville la plus sainte d’Asie centrale, pleine de madrassas, de minarets et de mosquées. La citadelle Ark, ville dans la ville, est habitée dès le septième siècle. En grande partie tombé en ruines, l’édifice royal abrite à présent entre autres un musée archéologique à ne pas manquer. Jetez un œil aux tapis bariolés et autres textiles richement décorés sur les marchés locaux de la vielle ville.

Le voyage se poursuit ensuite vers Khiva, jadis nœud du commerce d’esclaves, mais à présent ville chaleureuse pleine de bâtiments imposants. En vous baladant entre ses murs, vous pénétrez dans une autre époque. Les remparts de terre entrecoupés de carreaux et de coupoles bleu vif ressemblent à un décor tout droit sorti d’un conte des mille et une nuits… Ici aussi, le nombre de vieilles mosquées et d’écoles coraniques regroupées autour de la citadelle est invraisemblable.

Un conseil : déambulez à travers la ville au coucher du soleil et laissez-vous ensorceler par les silhouettes fascinantes.

 

À DECOUVRIR AUSSI

  • Le Régistan, vieux bazar de Samarcande, vous offre un grand choix de souvenirs. Vous dénicherez certainement un beau souvenir parmi les délicates poteries, les textiles bariolés et autres objets artisanaux.
  • Le plat national plov (ou pilaf) est un mets de riz parfumé et succulent à la viande, pois chiches et légumes. Ne passez pas à côté !
  • Les Ouzbeks boivent principalement du thé, y compris lors des repas. Il s’agit en outre d’un rituel d’hospitalité, prenez donc le temps de vous rendre dans un salon de thé. La Silk Road Tea House, située dans une épicerie de Boukhara, est un incontournable.

BON A SAVOIR

Il n’existe pas de vols directs pour Tachkent. La plupart des correspondances font escale à Istanbul.

Voyager par ses propres moyens en Ouzbékistan offre son lot de tracas administratifs. Si vous n’optez pas pour un voyage organisé, nous pourrons vous conseiller et vous assister afin de mettre sur pied le voyage de vos rêves.

La langue officielle est l’ouzbek. L’anglais est de plus en plus parlé dans les grandes villes et les centres touristiques.

L’Ouzbékistan possède un climat sec et continental avec des hivers froids et des étés très chauds. Le printemps et l’automne sont les périodes les plus propices pour visiter le pays. Tenez compte de l’amplitude des température : en automne comme au printemps, les soirées peuvent se rafraîchir fortement, alors que les températures en journée oscillent entre 10 et 25 degrés !